C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de « Ousmane Sow », un géant des arts, qui a marqué de son empreinte le théâtre, le cinéma et l’audiovisuel malien et africain. Aujourd’hui, ces mondes sont en deuil.
J’ai eu l’honneur et la chance de réaliser les « 40 épisodes de la série BAJÈNÈ », une sitcom qu’il avait brillamment écrite. À travers cette œuvre, comme dans bien d’autres, Ousmane Sow a su sublimer les réalités et les complexités de la société malienne, tout en célébrant la richesse de notre patrimoine culturel. Ses créations, parmi lesquelles « Bogodjeninen Kan, Wari, Bougouniéré, Féréké Niamibougou, Dougouba », et bien sûr « BAJÈNÈ », témoignent d’une profonde compréhension de l’âme malienne et africaine.
Comédien, metteur en scène, scénariste, et auteur, Ousmane Sow a dédié sa vie à magnifier es réalités africaines à travers ses œuvres. Ses créations étaient plus que des divertissements : elles étaient des fenêtres ouvertes sur la diversité, les valeurs et les luttes de notre société.
En tant que témoin privilégié de son immense travail, je tiens à souligner l’impact considérable de son œuvre dans la valorisation de notre culture. Il a offert au public une vision authentique et vibrante de notre patrimoine, en défendant ce bien inestimable avec un engagement sans faille.
En reconnaissance de ses immenses contributions à la culture malienne, je lui rends hommage à titre posthume et lui décerne un « témoignage de satisfaction » pour services rendus à la Nation. Ousmane Sow a été un défenseur acharné de notre culture, et son héritage continuera de briller à travers les générations futures.
« Dors en paix, Maestro. » Un artiste ne meurt jamais. À travers tes œuvres, tu continueras à vivre éternellement. Merci pour tout.
Boubacar Sidibé Réalisateur, Administrateur des Arts et de la Culture, Président de la Maison des Cinéastes du Mali, Officier de l’Ordre National du Mali
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